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Grandir sans fumer

La Journée mondiale sans tabac 2024 est placée sous le signe de la protection des jeunes. Une belle occasion de se rappeler que le tabagisme est un piège qui peut se refermer tôt sur les enfants et adolescents.


La Journée mondiale sans tabac 2024 a lieu le 31 mai. Cette année, l'OMS a choisi de mettre en avant un angle bien particulier : les effets nocifs de cette addiction sur la santé des enfants. Elle porte ainsi pour titre : "Le tabac : protéger les enfants de l’ingérence de l’industrie du tabac”.


En Europe, l'Irlande est le pays le plus avancé dans la lutte contre le tabagisme. La loi antitabac édictée il y a déjà 20 ans (mars 2004) interdit de fumer dans tous les lieux publics et collectifs (pubs, camions, taxis, immeubles administratifs, etc.) et dans un périmètre de 3 mètres tout autour. Dans les prochaines semaines, un projet de loi interdisant aux moins de 21 ans d'acheter du tabac et ses produits dérivés devrait être soumis au gouvernement. 


En France, le nombre de fumeurs reste stable malgré les hausses de prix et les campagnes de prévention. Quant à l’écart historique entre les sexes, on constate qu'il se réduit progressivement pour le tabac comme pour le cannabis.



Le tabac, un (très) gros lobby pollueur

La première chose à ne jamais oublier est que le tabac est une immense industrie mondiale. L'empreinte carbone de celle-ci, prenant en compte la culture, la transformation et l'acheminement, est extrêmement lourde. Celle de ses produits dérivés, tels que les cigarettes électroniques, l'est tout autant : ceux-ci contiennent des batteries difficiles à recycler, ou des produits chimiques non biodégradables. On peut affirmer que les grandes compagnies cigarettières sont parmi les plus grands pollueurs de la planète !


Pour attirer des nouveaux consommateurs parmi les jeunes générations, une des techniques les plus utilisées ces dernières années est de proposer des produits aux goûts et arômes séduisants. Par séduisant, on s'en doute, on parle surtout de sucré. À cela, on ajoutera un packaging attractif et coloré. Cette alliance entre produits nicotiniques, métaux, produits chimiques dangereux et parfums sans cesse renouvelés est particulièrement dangereuse chez les plus jeunes.  Elle associe l'addiction redoutable au sucre à celle qu'entraîne la nicotine.


Dérivés du tabac : une autre forme pour les mêmes dégâts

Actuellement, la cigarette électronique est davantage utilisée par les jeunes de 15 ans que la cigarette classique ! Pourtant, le vapotage n'est pas inoffensif. Le développement du cerveau se poursuit pendant l'adolescence jusqu'au début de l'âge adulte. Si les cigarettes électroniques n'entraînent pas les dégâts physiques liés à la combustion, elles sont aussi nocives que tout autre produit contenant de la nicotine.


Les puffs, ces cigarettes électroniques à usage unique, ont un design ludique qui s'apparente à de la confiserie. Avec ou sans nicotine, elles sont une porte d'entrée au tabagisme et un véritable contre-sens écologique. Apparues aux États-Unis en 2019, elles ont connu un succès fulgurant chez les adolescents, notamment grâce aux réseaux sociaux. La législation française évolue en 2024 vers l'interdiction de ces cigarettes à usage unique. La situation en Europe, plus généralement, semble aller dans le même sens.


Il faut savoir que, malgré les ravages de la consommation de tabac, aux yeux de l'industrie du tabac, les jeunes sont une cible attirante… et nécessaire pour garder une clientèle toujours plus importante. En effet, 9 jeunes sur 10 commencent à fumer avant 18 ans. Pourtant, d'un point de vue santé, une dépendance précoce fera une addiction plus forte.


Fumer : même pas une fois

Fumer n’est bon pour personne : ni pour les adultes, ni pour les mineurs, ni pour la planète.

Le tabac a un impact sur votre santé à différents niveaux, de votre système cardiovasculaire à la qualité de votre sommeil. Sans parler de votre budget, ni de l'environnement.


Heureusement, quelques bonnes nouvelles ponctuent l'actualité. Au niveau mondial, on constate une baisse globale de consommation du tabac, que j'ai pu retrouver dans ma pratique. La moyenne d'âge de ceux qui viennent au cabinet pour arrêter la cigarette a considérablement baissé depuis trois ou quatre ans. Il n'est pas rare pour moi de recevoir un fumeur de 25 ans ayant déjà 10 ans de consommation régulière. Fumer serait même devenu “has been“, m'a confié une jeune femme !


Si vous faites partie des 15 millions de fumeurs en France et que vous souhaitez arrêter, la MTJ peut vous aider à franchir le pas. Et ce, sans substituts nicotiniques, mais avec une méthode naturelle et efficace. N’attendez plus pour vous libérer et cesser de fumer !


Protégez vos enfants et vos poumons, prenez rendez-vous par ici, à Paris ou en Normandie.

Pour savoir plus sur la MTJ, plongez dans “Le grand livre de la médecine traditionnelle japonaise” aux Éditions Leduc.

Pour m'entendre, écoutez cet entretien sur France Bleu Azur.

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