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Histoire et origines de la médecine traditionnelle japonaise

La médecine traditionnelle japonaise s'est constituée depuis le 6ème siècle grâce aux échanges culturels et politiques entre la Chine et le Japon, qui ont permis la transmission et les échanges des savoirs et des marchandises. 

Adaptant leurs méthodologies et leurs pratiques aux besoins et valeurs de leur population, les Japonais ont ensuite développé leur propre approche de la médecine dès le 9ème siècle.

À la fin du 16e siècle, d’autres influences médicales internationales (hollandaise, portugaise et française) sont venues enrichir la pratique traditionnelle japonaise.

La découverte de l'anatomie par les livres occidentaux a accéléré son émancipation vis-à-vis des théories venues de Chine.

La médecine traditionnelle japonaise s’est ainsi différenciée de sa “grande sœur“ chinoise en intégrant des notions de médecine occidentale et par le fait d’être principalement enseignée et exercée par des non voyants dès son origine. Ainsi, Sugiyama Waichi (1614-1694), considéré comme l’inventeur de l’acupuncture japonaise et fondateur d’illustres écoles de Shinkyu, était aveugle.

Ceux-ci développèrent une façon bien spécifique de travailler, basée sur l’art du toucher, la palpation devenant le fondement de toutes ces disciplines, encore aujourd'hui. 

Les Japonais ont donc développé leurs techniques de médecine traditionnelle sur des méthodes de palpation du corps, du Hara (ventre), du dos, de zones ou des trajets et points précis. Cette approche caractérise l'ensemble des disciplines traditionnelles japonaise (Shiatsu, Amma, Okyu, Sokuatsu, Shinkyu, Sotai).

Ces techniques sont pratiquées actuellement au Japon très souvent en accompagnement de la médecine biologique occidentale, avec un net regain d'intérêt compte tenu de l'évolution et des attentes de la population.

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Les techniques japonaises agissent sur la physiologie profonde de l’organisme, aident à une détente profonde et au bon fonctionnement des organes, apaisent et calment le mental. Elles sont réputées douces et confortables.

Plusieurs disciplines peuvent s'exercer seules ou ensembles selon les besoins du consultant et la formation du praticien :

  • le Shiatsu, technique manuelle basée sur les pressions de profondeur et puissance variables et adaptées sur le corps avec les doigts principalement le pouce.

  • la Moxibustion utilise la chaleur de la combustion de l'armoise (sous forme de cône, bâton ou coton d’armoise).

  • le Sokuatsu, massage traditionnel japonais avec les pieds, technique douce et puissante, non douloureuse, particulièrement adaptée pour les sportifs, et pour la détente profonde.

  • la stimulation et le massage par des petits outils de formes très diverses sur des zones et points du corps, réputée pour être très confortable. Elle est dite de contact (non invasive) adaptée à tous - y compris les enfants avec shonishin.

  • D’autres pratiques complètent la techniques manuelles, telles la Pharmacopée (formules médicinales à base de plantes), la Diététique et les techniques méditatives et gymniques (Kiko, Taiso).

Les rendez-vous de shiatsu ou des autres techniques ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale.

Cependant, certaines mutuelles participent à leur remboursement total ou partiel. Renseignez-vous auprès de votre organisme.

 

Une facture est établie en fin de séance et peut vous être remise ou envoyée par mail.

 

Les soins traditionnels japonais ne se substituent en aucun cas aux traitements médicaux et paramédicaux en cours, vous devez suivre les conseils et traitements de votre médecin traitant et de votre spécialiste. Les techniques que j’utilise ne sont pas thérapeutiques mais s’incrivent dans un cadre de prévention, d’accompagnement à la santé et au bien-être.

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