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Du “blues” de l'hiver

La fin de l’année n’est pas toujours une période facile à traverser, d’autant plus qu’elle nous trouve au plus faible de nos forces. Voici donc quelques pistes pour passer la saison froide en douceur.


L’hiver, dans les cultures occidentales comme orientales, est toujours une sorte d’épreuve inscrite dans le cycle naturel de la vie. L’environnement devient plus rude et nos corps en encaissent pleinement l’impact. Il paraît que même les adages de grand-mère, qui préviennent que “attraper le froid” peut nous rendre malades, ne seraient pas si farfelus.


Cette année, l’hiver revient dans un contexte particulièrement morne au niveau sociétal et international. Cela s’ajoute à un aspect délicat des fêtes de fin d’année : alors même que, pour certain·es, elles sont un moment d’interaction émotionnelle très intense avec leur famille, pour d’autres, ce sont des semaines de grande solitude. C’est pour faire face à ces défis que je vous propose ces quelques conseils inspirés par la médecine traditionnelle japonaise.


Qu’est-ce que le “blues hivernal” ?


Un grand classique saisonnier : rêver d’hiverner puis émerger seulement au retour des beaux jours ! En cette période de diminution de la lumière, logiquement nos corps suivent la tendance générale de ralentissement. Cette baisse d’activité explique que l’envie nous manque de mettre un pied dehors, même si le reste de l’année, on ne se fait pas prier. Ainsi, notre vie sociale est impactée au même titre que la vitalité générale de chacun·e.


Dès la fin novembre, et depuis quelques années déjà, des termes comme “dépression saisonnière“, “blues hivernal” sont associés à l’absence de motivation collective pour les mois d'hiver. Il est toujours positif de voir que les difficultés psychiques propres à cette saison difficile sont prises au sérieux, et que les gens osent en parler. Mais il faut bien distinguer ici la dépression saisonnière à proprement parler (appelée TAS : trouble affectif saisonnier), qui fait l’objet d’un diagnostic, de moments de déprime ou de perte de moral temporaire que j'aborde ici. Il s’agit de deux cas de figure différents, qu’il faut suivre de manière appropriée.


Vivre un hiver plus apaisé


La tradition de santé japonaise est claire : inutile de se battre contre le rythme des saisons. Il vaut mieux apprendre à s’accorder à lui. Un premier conseil sera donc bienvenu pour nombre d’entre nous : si on a envie de dormir, c’est peut-être qu’il le faut ! Mais plutôt de vous réveiller plus tard, pensez à aller au lit plus tôt. Cela vous permettra de profiter au maximum des heures de lumière, ce qui est aussi très important pendant cette période.


Tout n’est pas si simple, et les efforts font aussi partie de la saison. On veillera à passer du temps à l’extérieur, afin de palier à la baisse de l’exposition aux rayons du soleil. Il est tout aussi essentiel d’avoir une activité physique régulière, ce qui profite au système immunitaire autant qu’au calme de l’esprit.


Du côté des plaisirs “utiles“, n’hésitez pas à manger des aliments riches en vitamine D, comme les champignons, le chocolat noir, les œufs ou encore le poisson. Les clémentines et mandarines sont excellentes pour la santé (très riches en vitamine C et antioxydants), efficaces pour la toux sèche ou grasse, et se consomment jusque dans leurs écorces séchées : quelques lamelles ajoutées dans une sauce tomate, un gruau de riz ou un plat mijoté de viande ou poisson facilitent la digestion tout en parfumant.


Partager des moments choisis avec nos proches fait aussi partie de cette période, et peut nous aider à mieux traverser la saison. Si vous avez prévu de le faire, tant mieux ! Si cela n’est pas possible, n’oubliez pourtant pas que ce bout de chemin de l'année, peut-être difficile, est aussi le prélude à de nouvelles possibilités de croissance et de vitalité retrouvée. Et si ces dernières n’effacent pas la douleur du premier, l’inverse est vrai aussi.


Pour être en forme pendant l’hiver, prenez rendez-vous par ici.


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