Un nouveau mois de mai, une nouvelle journée sans tabac, toujours plus de raisons d’enfin se décider à arrêter de fumer. Car le monde change autour de nous et nous pouvons faire de même.
En 2023, la Journée mondiale sans tabac est un appel à un changement de cap : “Cultivons des aliments, pas du tabac”. Ce thème est dans la ligne de celui de l’année dernière - où il était question de l’impact écologique de cette industrie -, puisqu’il relie le tabagisme à d’autres questions de société, toutes aussi pressantes. C’est aussi un moyen de renouveler le discours qui joue sur la peur, destiné aux fumeurs, pour se tourner vers les gouvernements afin qu’ils se mobilisent. Mais ce qui attire mon attention est que ce thème met l’accent sur le fait qu’il est possible (et urgent) d’imaginer un futur différent. Pour la planète, mais pour vous aussi.
Arrêter de fumer (pour changer)
C’est sans doute une évidence, mais il est toujours utile de le rappeler : nous avons tendance à prendre les états de fait pour quelque chose d’immuable. Que ce soit dans notre manière de faire face au quotidien, dans nos relations interpersonnelles ou professionnelles, ou encore à plus grande échelle, quand une dynamique est établie, elle semble difficile de la modifier. Et pourtant, lorsque le changement se produit, on se dit souvent qu’il ne suffisait finalement que de peu.
Avec le tabac, ce n’est pas différent. Peut-être, vous dites-vous que vous fumez depuis si longtemps que ça fait un peu partie de votre ADN. Vous n’avez pas tout à fait tort.
Il est possible que vous ayez déjà arrêté une fois, pour ensuite « rechuter ». Vous ne seriez pas la seule personne à qui cela arrive. Mais ce qu’il faut retenir est que, si tel est votre souhait, vous avez des options à votre disposition.
Comme j’ai fréquemment l’occasion de le rappeler, les techniques manuelles japonaises cherchent à rétablir l’équilibre du corps. Mais qu'est-ce que l'équilibre, justement ? Le monde qui nous entoure change au fil des saisons, cycle permanent immuable. Il le fait aussi, et d'une façon nettement plus préoccupante, à cause de l’impact de nos modes de vie. Le mouvement fait partie de la vie, et la tâche qui nous revient - pas toujours facile - c’est de faciliter des développements plus harmonieux et respectueux.
Changer de cap vis-à-vis du tabac
Revenons donc à cette Journée mondiale sans tabac. Le plaidoyer de l’OMS, à cette occasion, porte sur le fait que la culture de cette plante se fait souvent au détriment d’autres plus durables. Notamment, des communautés, généralement situées dans les pays du Sud, vont consacrer leurs terres et leurs efforts à produire du tabac, plutôt que des cultures qui contribueraient à les rendre plus autonomes. Elles s’engouffrent ainsi dans une monoculture qui emploie beaucoup de pesticides, en plus d’être très gourmande en eau. Leurs terres s’appauvrissent et leur bien-être, même à court terme, est mis en danger.
Les raisons de continuer sur cette même lancée sont nombreuses et puissantes pour ces agricultrices et agriculteurs. Ils n’ont pas forcément les ressources pour changer d’activité, d’autant plus si celle-ci n’a pas de débouchés clairs. De plus, l’industrie du tabac finance de plus en plus d’études visant à “nuancer” son impact écologique. C’est pourquoi un changement de cap profond ne peut pas se concentrer sur le maillon le plus faible de la chaîne. Gouvernements et organisations doivent se mobiliser pour soutenir les communautés, faire pression sur l’industrie du tabac et favoriser une transformation durable de tout ce secteur. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il y a plus d’un point commun entre cette démarche et celle de la MTJ. Même lorsqu'on agit sur un problème ponctuel, il faut toujours avoir présent l'ensemble.
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